Musée sans bâtiment X Centenaire Cité internationale universitaire de Paris

Artist
Yona Friedman
Dates
25.04.05 → 25.06.21

Le Musée sans bâtiment est un musée sans porte, sans mur, sans toit, ouvert aux expositions de toutes et tous, aux collections des habitant·es, aux débats publics, aux coutumes sociales, aux économies, aux écologies.
Le Musée sans bâtiment consiste en une vingtaine de cubes, conçus à l’aide de cerceaux en acier de grande taille disposés librement sur le terrain. «Ils servent de support aux œuvres d’art réalisées à partir d’emballages ou d’autres objets : œuvres graphiques, collages, photographies ou graffitis en partie réalisés par le public.» (Yona Friedman) Le Musée sans bâtiment est donc ouvert à l’usage de tout·es.

Informations pratiques

INAUGURATION / samedi 5 avril à partir de 14h
OUVERT / tous les jours de 8h à 21h
78 JOURS / 1014 heures d’ouverture
TERRASSES / de la Maison de l’Île-de-France et de la Fondation Avicenne,
CIUP - Paris 14ème / RER B & tram : Cité universitaire
ACCÈS LIBRE / plein air
TÉLÉCHARGER / dossier de presse : musee-sans-batiment-fev-25.pdf


Le centenaire de la Cité internationale universitaire de Paris

Cette année 2025 signe le Centenaire de la Cité internationale universitaire de Paris. À l’occasion de cet évènement exceptionnel, la Maison Île-de-France, la Fondation Avicenne, la Résidence Julie-Victoire Daubié et le cneai = Centre d’art vous invite à participer à leur programmation commune. Pour l’occasion, le Musée sans bâtiment de l’architecte et théoricien Yona Friedman est déployé sur plusieurs sites de la Cité internationale universitaire de Paris. Ce musée en extérieur, activable par toutes et tous, et unificateur est synonyme de lien entre les mondes. Il a pour but de diversifier et de repenser nos espaces relationnels.

André Honnorat, l’un des fondateurs de la Cité universitaire, formule dès 1919 le vœu de créer « un lieu où les jeunes de tous les pays puissent, à l’âge où l’on fait des amitiés durables, avoir des contacts qui leur permettent de se connaître et de s’apprécier ».
Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en 1920, il imagine avec Paul Appell, mathématicien et recteur de l’Université de Paris, une Cité destinée à accueillir les étudiants des universités parisiennes. Pour les deux hommes, défenseurs d’un pacifisme internationaliste et membres influents de cercles oeuvrant autour de la Société des Nations, l’éducation des jeunes et les échanges entre pays peuvent fournir une assise à la paix et empêcher le retour d’un conflit mondial. De grands mécènes internationaux ont permis au rêve des fondateurs de prendre forme. Le premier, Emile Deutsch de la Meurthe, impulse le mouvement avec la Fondation qui porte son nom et qui sera inaugurée en 1925. L’architecte Lucien Bechmann est choisi pour réaliser un ensemble de pavillons dotés de tout le confort moderne de l’époque qui révèlent l’ambition placée par ses fondateurs dans cette Cité universitaire.


Le Musée sans bâtiment

Le Musée sans bâtiment est un musée sans porte, sans mur, sans toit, ouvert aux expositions de toutes et tous, aux collections des habitant·es, aux débats publics, aux coutumes sociales, aux économies, aux écologies. Le Musée sans bâtiment consiste en une vingtaine de cubes, conçus à l’aide de cerceaux en acier de grande taille disposés librement sur le terrain. «Ils servent de support aux œuvres d’art réalisées à partir d’emballages ou d’autres objets : oeuvres graphiques, collages, photographies ou graffitis en partie réalisés par le public.» (Yona Friedman) Le Musée sans bâtiment est donc ouvert à l’usage de tout·es. Pour cette nouvelle édition du Musée sans bâtiment, au sein de la Cité internationale universitaire de Paris, des associations, les étudiant·es et l’ensemble des habitué·es de la Cité pourront expérimenter le Musée sans bâtiment au travers d’une programmation culturelle et d’exposition, agrémentée de mises en œuvre improvisées par les habitant·es. Le public pourra s’emparer du musée à travers divers ateliers, des workshops, des conférences, des lectures, etc…

Le cneai =, le Maison d’Île-de-France la Fondation Avicenne et la Résidence Julie-Victoire Daubié proposeront une programmation, incluant des étudiant·es, des artistes, des chercheur·euses, des paysagistes, des théoricien·nes, des urbanistes et des associations. Comme le souhaite Yona Friedman, chacun peut être les acteur·ices au sein du Musée sans bâtiment. Dans le cadre du Centenaire de la Cité universitaire internationale de Paris, les habitant·es de la Cité universitaire, les commerçant·es, les enseignant·es, les habitué·es, les associations, les groupes d’ami·es, ou les collectifs et les interlocuteur·rices chacun est libre d’habiter le Musée sans bâtiment.


Partenaires

  • La Maison de l’Île-de-France

    L’édification de cette maison s’inscrit dans le cadre du projet de développement de la Cité internationale, Cité 2025. La Maison de l’Île-de-France est le premier bâtiment d’habitation collective à énergie positive de source 100% solaire et de récupération réalisé en Île-de-France. Elle est le résultat d’une volonté commune entre la Région Île-de-France et la Cité internationale d’investir dans un avenir technologique écologique. Elle permet à la Cité internationale d’être à la pointe des constructions collectives respectueuses de l’environnement. La Maison représente le nouveau lieu de sorties culturelles et scientifiques à Paris, en proposant un grand diversité de rendez-vous culturels, scientifiques et académique ouvertes au public.

  • La Fondation Avicenne

    La Fondation Avicenne, édifiée en 1969 par Claude Parent et André Bloc, associés aux architectes iraniens Hedar Ghiai et Mossem Foroughi, clôt la seconde période de construction de la Cité internationale, après la Seconde Guerre mondiale. Initialement connue sous le nom de Maison de l’Iran, elle a été transférée à la Cité internationale en 1972 et renommée Fondation Avicenne, du nom du grand médecin et philosophe persan du XIe siècle.

  • La résidence Julie-Victoire Daubié

    Baptisée Julie-Victoire Daubié, en l’honneur de la première bachelière de France en 1861, cette résidence a été financée par la Ville de Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France. La propriété du bâtiment appartient à la Régie Immobilière de la Ville de Paris. Sa construction s’inscrit dans le plan de développement « Cité 2025 ».

  • Le cneai =

    Le cneai = centre d’art composé, navigué, engagé, abrité, imaginé est un lieu de recherche, de production, de résidence et de diffusion de l’art contemporain. Le cneai = est dédié dès 1997 aux croisements entre recherches théoriques, pratiques expérimentales et accompagnement des artistes et des publics. Outre ses missions de centre d’art, le lieu conserve un nombre important d’œuvres d’art et de documents relatifs aux domaines de l’édition d’art, de l’image imprimée et du livre d’artiste. Le centre d’art, multisites et basé en Île-de-France, possède ainsi trois collections : Yona Friedman, FMRA, Multiples, ainsi qu’une
    Maison d’édition et une Maison Flottante, bateau-œuvre de Ronan et Erwan Bouroullec consacré à la résidence d’artistes et amarré à Poses en Normandie.