Les films de Giulia Grossmann questionnent notre manière d’habiter la Terre en mettant en relation l’Homme à l’espace qui l’environne ; des montagnes basques, au désert du Mexique, de l’océan Atlantique, aux volcans Islandais, à l’espace qui nous sépare de la planète Mars…
Ses films s’inscrivent dans une démarche de collaboration scientifique. Que ce soit autour de projets de sciences dites exactes ou de sciences sociales. Cette approche hybride, où les rêves des scientifiques et la réalité s’entremêlent, permet de raconter comment la science peut ouvrir à d’autres réalités.
2024 // Deux résidences dans les Westfjords en Islande, en juillet-août 2024
“Soleil de minuit” explore les paysages maritimes et géologiques des Westfjords tant à une échelle macroscopique que microscopique, en établissant des connexions entre les textures qui caractérisent ces environnements à différents niveaux d’observation. Cette recherche est le fruit d’une collaboration entre Pedro Junger, chercheur écologue, spécialisé en écologie microbienne, et moi-même. En combinant recherche scientifique et approche cinématographique, nous examinons ces paysages en mutation à travers une méthodologie de terrain qui intègre récits oraux, mythes locaux et investigations écologiques.
En collaboration avec Pedro Junger :
researchgate.net/profile/Pedro-Junger
Partenaires
Avec le soutien de Culture Moves Europe, Goethe-Institute & l’aide à la création d’ArTeC - École Universitaire de Recherche, le cneai = faisant partie du Conseil académique.
Résidences d’artiste :
- 9 jours à bord du trimaran Peter Pan, Arctic lab expéditions, coordonné par Vincent Grisson
- 4 semaines à Artisiceland : kolsalt.is/artsiceland.html, coordonné par Elísabet Gunnarsdóttir
2025 // Une résidence à la Villa Albertine, en juillet-août 2025
Mon champ de recherche explore les interactions entre le cinéma expérimental, le documentaire et les sciences. Chaque film constitue une plongée dans des domaines spécifiques où se croisent divers enjeux culturels, utopiques, environnementaux et scientifiques. Ces explorations sont des réflexions sur notre relation à l’environnement et sur la façon dont nos perceptions, nos cultes et nos pratiques influencent nos multiples manières d’habiter la Terre. Dans ce contexte, je collabore régulièrement avec des scientifiques, qu’ils travaillent dans les sciences exactes ou sociales. Cette approche hybride, qui intègre les aspirations des scientifiques à des formes narratives variées, me permet d’explorer comment la science ouvre des perspectives vers d’autres réalités.
Ma résidence à la Villa Albertine me permettra d’explorer les convergences entre la science et la fiction à Woods Hole, dans le Massachussetts, ville réputée pour ses avancées en biologie marine. Je souhaite explorer les interactions entre récits scientifiques et narrations fictives à travers une enquête cinématographique. Cette immersion fictive, des eaux de surfaces aux profondeurs abyssales, révèlera combien l’imagination et la spéculation enrichissent la quête scientifique.
Partenaires
Le souhait de mener cette recherche aux États-Unis, spécifiquement à Woods Hole, repose sur la réputation exceptionnelle de cette région comme centre de recherche en biologie marine. Woods Hole abrite des institutions scientifiques prestigieuses telles que l’Institut océanographique, le Laboratoire de biologie marine, le Woods Hole Research Center, ainsi que des organismes clés comme la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et le United States Geological Survey (USGS). Ces institutions ont joué un rôle crucial dans l’avancement des connaissances marines aux États-Unis.