Habiter l’exposition The walls

Artistes
Aziyadé Baudouin-TalecAntoine DufeuPaul HeintzBaptiste LerouxJuliette SéjournéAriane ToussaintValentina TraïanovaNicholas Vargelis
Date
11.12.22

Habiter l’exposition THE WALLS


programme

14h30 Ariane Toussaint Couloir préfecture = kiosque

15h15 Juliette Séjourné & Baptiste Leroux Couloir préfecture = kiosque

16h00 Entractes par Nicolas Vargelis Couloir préfecture = kiosque

16h45 Aziyadé Baudouin-Talec Cneai, piscine, couloir préfecture = kiosque

17h15 Lubovda, par Antoine Dufeu et Valentina Traïanova Piscine, couloir préfecture = kiosque,

Fondation Victor Lyon

18h00 Paul Heintz et Nicolas Worms (Pianiste) Fondation Victor Lyon


Pour activer l’exposition THE WALLS, visible jusqu’au 16 décembre, le cneai = vous invite à un après-midi de performances et lectures au Kiosque d’édition. Avec des mouvements et des mots, ce sera l’occasion d’offrir des résonances à la réflexion qui anime l’exposition : le livre et la lecture entre l’intime et le public. Tout au long de l’après-midi, les convives auront la possibilité d’éditer leur souvenir de l’intervention afin de créer un mémo personnel, composé de pensées des artistes et d’éléments des performances.


avec


Ariane Toussaint Cette Grande Tapisserie d’où nous venons. Chapitre 2 – Claudine. Une Histoire sur la Famille, le Syndrome de Diogène, l’Amour et la Solitude (Abrégé : Cette Grande Tapisserie d’où nous venons)
Quête de guérison, Cette Grande Tapisserie d’où nous venons. Chapitre 2 – Claudine. Une Histoire sur la Famille, le Syndrome de Diogène, l’Amour et la Solitude, aborde les multiples couches que son titre suggère. Il ne s’agit pas tant d’un photobook que d’un recueil d’histoires, se situant quelque part entre une œuvre d’autofiction, une sorte de mémoire, une enquête visuelle et un récit de passage à l’âge adulte.
Pour sa performance au cneai =, Ariane Toussaint lira des passages du livre qui mêlent notes personnelles, conversations et souvenirs, récits de famille et méditations sur la photographie et le fait d’être artiste. Un récit qui évoque aussi toute la complexité à aimer ceux à qui l’on est lié par le sang.


Juliette Séjourné et Baptiste Leroux SUBVOCALIZATION [Performance sonore]
La lecture intérieure, ou « silent speech », est un comportement spontané chez le lecteur. Il permet de faciliter la compréhension du texte lu, ainsi que sa mémorisation. SUBVOCALIZATION propose un détournement poétique de ce phénomène par l’exploration de Belle Vue, livre-source édité par le cneai = en 2022. Au moyen d’un instrument analogique et numérique, les fragments d’idées sont capturés sous forme embryonnaire, alors encore dans la gorge de leur lectrice. Ils sont étirés, multipliés et morcelés pour devenir le matériau élémentaire d’une composition sonore. En filigrane, ils viennent aussi évoquer la mise en page de l’ouvrage, comme un premier rythme proposé par la feuille à la lectrice.
Une performance à la croisée des enjeux de recherche de Juliette Séjourné et Baptiste Leroux. Juliette travaille sur les mises en jeu/voix/images du monologue intérieur, ou endophasie, tandis que Baptiste axe son travail de création plastique sur les dispositifs de génération et de diffusion du son.


Nicolas Vargelis A Light for Varying A Situation
Grâce à un système d’interrupteurs, Nicholas Vargelis propose un dispositif lumineux dynamique qui crée une atmosphère colorée/transforme/métamorphose l’ancien espace de la préfecture de la Maison Internationale grâce à des variations de couleurs. Cette performance alternera entre l’activation de circuits lumineux, des moments performatifs et quelques interludes de lectures de textes autour des mutations technologiques (lumière, cinéma, etc.).


Aziyadé Baudouin-Talec La phrase, la langue et le reste…
Comment bouge-t-on un texte ? Pourquoi parle-t-on en bougeant ? Pourquoi parle-t-on immobile ? De quel type d’immobilité s’agit-il ? De quel type de mouvement ? De quel type de mots en fonction de quel mouvement ?


Lubovda par Antoine Dufeu et Valentina Traïanova No way
No way compte la relation amoureuse d’une artiste et d’un poète.


Paul Heintz et Nicolas Worms DIGICODES
Digicodes est une suite pour piano composée par Paul Heintz à partir d’un transfert musical en hauteurs de notes de cent digicodes de hall d’entrée d’immeubles de Paris.
“Paul Heintz’ Digicodes (2018) is a work created during moments of deep boredom when the artist had to take a job as a delivery man to pay the bills, Digicodes turns into music the codes used by Heintz to enter the halls of buildings around Paris. Time in between needs (to survive) and desires (to survive as an artist) is occupied by Heintz, who merges the physical spaces of waiting (the Parisian halls) with his own transformational journey.” Marisol Rodriguez


+ Lancement du film “THE WALLS, une chronique de l’exposition”, 16 min. Réalisation et images : Éric Darmon. En partenariat avec la DRAC Île-de-France, Fonds audiovisuel du Ministère de la Culture, © cneai =, 2022.