Née en 1997 à Hyères, elle vit et travaille à Paris. Nourrie de références à la pop-culture, le travail de Mona Cara est à la croisée entre le travail du textile et la sculpture mêlé aux technologies industrielles et à la culture populaire.
Parcours de l’artiste
Formée aux Beaux-Arts de Paris et aux Arts Décoratifs, Mona Cara développe une pratique du tissage, de la sculpture et de l’installation où se rencontrent artisanat, technologie industrielle et culture populaire. À travers le tissage jacquard, elle crée des œuvres souvent monumentales, inscrites dans la lignée de la tapisserie d’Histoire. Ses fresques textiles, foisonnantes et colorées, oscillent entre émerveillement et chaos.
Nourri de références à la pop culture — de Doctor Who à Peppa Pig —, son univers détourne les codes de l’enfance pour révéler les fractures de notre époque. En provoquant volontairement des erreurs et des glitches dans le tissage, elle introduit des failles poétiques dans la rigueur industrielle de la machine : les motifs se désagrègent, les couleurs explosent, les images se brouillent.
Récompensée par le prix du public de Crush (Gaël Charbau, 2021), elle a notamment participé à la Biennale de Lyon (2024), effectué des résidences à la Villa Panthéon et à Solar dos Abacaxis (Rio de Janeiro), et exposé au Stedelijk Museum près de Rotterdam. Ses œuvres ont rejoint les collections publiques françaises du MAC Lyon et du FRAC Occitanie.
En 2025–2026, elle présente sa première exposition personnelle à la Galerie Idéale (Paris), ainsi que des expositions au PARCC de Labenne et au Centre d’Art Le Safran à Amiens.
Résidence à Hong Kong, 2025
La résidence Micromégas est conçue dans le cadre du projet croisé initié par Videotage - centre d'art à Hong Kong, le cneai = et le Consulat général de France à Hong Kong et Macao.
L’artiste réside un mois à Hong Kong chez HART Haus, accompagnée par Videotage